Mobilisation générale contre la pédomaçonnerie

jeudi 10 octobre 2013

L’Islande ne veut plus intégrer l’Union Européenne en ruine (prorussia.tv)


L'Islande ne veut plus intégrer l'Union Européenne en ruine (prorussia.tv)

Le ministre des Affaires étrangères islandais, Gunnar Bragi Sveinsson, a annoncé jeudi avoir suspendu, pour toute la durée de la législature, les négociations d’adhésion à l’Union européenne. Il faut rappeler que ces négociations étaient déjà suspendues depuis janvier. En effet, afin de mieux préparer les élections législatives d'avril, le gouvernement de coalition social-démocrate et écologiste, avait demandé à Bruxelles une suspension du processus d'adhésion.
De ce fait les négociations n'ont pour l'instant atteint que le 11ème des 30 points de discussion. C'est alors que se produit un événement auquel Bruxelles et le gouvernement islandais ne s'attendaient pas : en avril c'est une coalition de centre droit eurosceptique qui remporte les élections. Cinq mois plus tard, c'est cette coalition qui vient de dissoudre le comité de négociation avec l'UE.
La principale raison invoquée par le précédent gouvernement pour l'adhésion à l'UE était, selon l'ancienne première ministre, Jóhanna Sigurðardóttir, la volonté, je cite de « ne plus jamais se retrouver seule face à une crise ».
En effet, en 2009 l'Islande subissait de plein fouet les conséquences de la crise des subprimes. Depuis, elle a su sortir de cette crise d'une manière très originale et complètement légitime. Souvenez-vous, en 2009, après la nationalisation des trois principales banques islandaises, qui étaient alors au bord de la faillite, l'Islande se retrouve très endettée. Les créanciers, le Royaume-Uni et les Pays-Bas, réclament le remboursement de 3,9 milliards d'euros. Le peuple est alors interrogé, par référendum, sur la question du remboursement, et la réponse est non. Les Islandais refusent de payer la dette, due à des banques dont la négligence des risques a causé la perte. Le refus de la population entraîne un mouvement de grogne populaire, qui provoque la chute du gouvernement de l'époque et la venue au pouvoir de la coalition écolo-socialiste. C'est grâce à cette attitude souveraine que l'Islande a pu redresser son économie et affiche aujourd'hui un taux de chômage à 4,4% et un pouvoir d'achat frisant le niveau d'avant la crise.
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Source: "L'Islande ne veut plus intégrer l'Union Européenne en ruine (prorussia.tv)" (Winston Smith Oct 10, 2013 11:13 am) Externe, crise, Dette, europe, Eurosceptique, Gunnar Bragi Sveinsson, Islande, union européenne

Après Chypre, la Grèce et l'Irlande menacées par le bail-in. (solidariteetprogres.org)

En suivant le modèle chypriote, la Grèce et l'Irlande, dont les banques restent plombées par des actifs toxiques, sont sans doute les prochains candidats pour la mise en œuvre de la nouvelle technique de résolution bancaire, celle du bail-in. [1]
Selon l'agence Reuters, un nouveau rapport du Fond monétaire international (FMI) affirme que l'Irlande aura besoin d'une nouvelle injection d'argent public (argent du contribuable) une fois que le renflouement en cours sera arrivé à son terme à la fin de l'année. Ceci contredit l'image idyllique selon laquelle un miracle serait en train de se produire dans le pays, grâce au renflouement précédent mis en œuvre après l'éclatement de la crise.
La réalité est que le pays est criblé de dettes, de même que son secteur bancaire. Le FMI concède dans son rapport que « le boom des exportations » normalement mis en avant par les médias n'est en réalité qu'une hausse « modérée » et que la dette irlandaise va atteindre 123 % du PIB national d'ici la fin de l'année. La situation des banques est encore pire :
Les banques irlandaises font face à un taux de profit peu élevé, qui nuit à leur capacité à prêter plus. Des soutiens européens pour faire baisser leurs coûts d'emprunt sur les marchés pourraient les aider à soutenir une reprise soutenue de la demande domestique dans le moyen terme, protégeant la soutenabilité de la dette et la confiance des marchés.
La première phase du renflouement (externe) de 85 milliards d'euros doit arriver à son terme à la fin de l'année et l'Irlande devait être à l'abri de tout nouvel effort en ce sens. Le rapport affirme toutefois que « les perspectives à court terme sont faibles et des défis significatifs en matière fiscale, dans le secteur financier et en termes de chômage vont demeurer ».
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[1] A l'opposé du bail-out (renflouement externe avec l'argent public), le bail-in implique le renflouement d'une institution financière en difficulté avec les moyens internes, c'est-à-dire les actionnaires, les détenteurs d'obligations ainsi que les créanciers non-garantis, c'est-à-dire les dépôts dépassant les 100 000 euros.
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Source: "Après Chypre, la Grèce et l'Irlande menacées par le bail-in. (solidariteetprogres.org)" (Winston Smith Oct 10, 2013 10:58 am) Externe, Banques, Chypre, financement interne, Grèce, Irlande